Définition de MAL-APPRIS, ISE

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : ma-la-prî, pri-z'

DÉFINITIONS

1
Au propre (acception vieillie), qui n'a pas reçu une éducation suffisante.
Et la honte que j'ai d'être si mal-appris
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. I
Les enfants, indociles ou mal-appris, n'en voulaient plus croire leurs grands pères décrépits
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Hist. II, 2
2
Sémantique : Fig. Mal élevé, grossier, impertinent.
Nature : Substantivement. Un mal-appris, une mal-apprise.

ÉTYMOLOGIE

1
Mal, et appris.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
MAL-APPRIS. Ajoutez : - HIST. XVe s.
L'un y a pris, Comme mal-apris, Venin dont mourir lui convient
dans Blason des faulces amours, f° 20, verso
2
XVIe s.
En appelant les honnestes [femmes] qui n'aiment que leurs maris, sottes, mal-apprises et sans grace quelconque
de Jacques AMYOT dans Plut. Oeuv. inéd. t. XV, p. 275